Malaise sous la chaleur
Le malaise vagal
Il survient dans deux situations : stress ou arrêt brutal d’un effort physique soutenu. Il s’agit d’une chute brutale de la tension.
Symptomes : blancheur, affaissement, souvent accompagnés d'une sensation d'inconfort, d'angoisse, d'une perte de connaissance, de sueurs, de vertiges, de maux de tête, de fourmillements, de palpitations et de bouffées de chaleur.
Conduite à tenir :
- évaluer la conscience, la respiration, le pouls,
- allonger la personne, surélever les jambes, la rassurer, expliquer ce que l'on fait ,
- la questionner sur ses antécédents médicaux (allergies, une maladie particulière), sur un éventuel traitement en cours ou d'appoint (ex : diabète),
- s’enquérir de la fréquence de ce malaise : s’il s’agit d’un malaise fréquent, il ne s’agit pas de malaise vagal, mais de la conséquence d’un dysfonctionnement chronique (par ex: hypotension).
Dans ces deux derniers cas, un appel des secours (112) est souhaitable, suivi d’un examen médical.
Totalement bénin, ce type de malaise ne nécessite aucun traitement. Ce malaise peut durer entre 5 et 30 minutes. Le malaise peut être récidivant : la personne se relève rapidement en disant ce n’est rien, tout va bien et s’affaisse à nouveau. Cette situation peut arriver après une séance de marche nordique (effort physique soutenu).
Le coup de chaleur
Il survient lorsque la température du noyau central du corps devient trop élevée et ne peut être ramenée naturellement à la normale par la personne.
Combinaisons de plusieurs facteurs : grosse chaleur, mauvais échange avec l’extérieur (pas ou peu de sudation, trop de vêtements, peu ou pas d’apport en eau, effort physique soutenu).
Symptômes : irritabilité, rougeurs, désorientation, vacillements, forte fièvre, perte de conscience, vomissements, nausées, délire, voire convulsions. Sa peau est chaude et sèche (elle ne transpire pas). Ses pupilles sont dilatées.
Conduite à tenir :
- arrêt total de l’effort,
- alerter les secours (112),
- amener si possible la victime dans un endroit frais et bien aéré,
- ou allonger la personne à l’ombre, desserrer ses vêtements, la ventiler,
- si la victime est consciente, la faire boire (eau fraîche si possible et non additionnée) ; appliquer lui sur la tête, la nuque et les bras des tissus mouillés (veiller à les renouveler régulièrement).
- si la victime est inconsciente, mettez la en position latérale de sécurité.
Surtout ne pas plonger la personne dans l’eau froide (choc thermique).
Il est également préconisé un passage en chambre froide (inapplicable à Chemin Faisant...... ).
En prévention, il est indispensable de boire régulièrement de l’eau pendant la randonnée. L’usage d’un dispositif "à pipette" facilite la prise régulière, hors les pauses.
Attention l’eau additionnée (sels, ions, sucre) est plus lente à assimiler.
Jean-Marie
d'après Conférence d'informations du PMDS : "Urgences sur le terrain" du 08/10/2013.