Le lendemain, travaux pratiques. Après remise du matériel : petite boite à outils contenant râpe, sécateur, petite scie, cutter, pinceaux, peintures, etc...., nous sommes partis sur un itinéraire en boucle préalablement débalisé par nos formateurs. Nous avons évidemment rencontré des randonneurs complètement déboussolés par ce débalisage (comme quoi le balisage est utile). Par groupes de 2, et parfaitement conseillés, nous avons remis l’itinéraire aux normes : il y a de vrais artistes parmi nous.
A l’issue de la formation entièrement remboursée, outre l’attestation, le matériel et le pin’s « baliseur », Daniel responsable de la commission sentiers nous remet un ordre de mission (avec les coordonnées du responsable de zone), et la carte des sentiers de notre secteur. Pour ma part j’ « hérite » de la commune de Villiers le bâcle avec une vingtaine de km (PR et GRP) à entretenir plus des sentiers, inscrits au PDIPR, à surveiller. Seul ou accompagné (mais sous sa responsabilité), le baliseur parcourt son secteur au minimum 2 fois par an, entretient les marques, coupe les brindilles et les petites branches qui les masquent. Si il y a besoin d’une intervention plus « musclée » (poteau indicateur, arbre abattu, dépôt d’ordures) il fait la demande auprès du responsable de zone.
Le CDRP peut faire appel à toi pour des actions d’envergure (création de sentiers). La Fédération te remet une carte de baliseur (comme celle de la licence) et tu es évidemment assuré durant cette activité et défrayé de tes frais. Deux fois par an tu peux assister à une réunion de la centaine de baliseurs de l’Essonne. On apprend plein de choses dans une ambiance très conviviale.
Alors convaincu(e) ? Donc, à bientôt pour le prochain balisage ! Jean-Marie
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